Thermes et sac-à-dos

Sortie entre filles

Écrit par Estelle pour le .

Avec Lucie je me rends à Varna en bus. Nous avons prévu d’aller nous baigner dans les eaux thermales puis dans la mer avant de faire un peu de mathématiques avec les coquillages. Nous devons trouver aussi un peu de matériel car Lucie va se construire une horloge pour apprendre à manipuler et lire l’heure. Avec Léon, ils veulent se créer des médaillons en référence au dessin animé des cités d’or. Nous avons prévu de faire un peu de modelage et Lucie dessinant beaucoup en ce moment nous devons nous ravitailler en feuilles. Elle a redécoré tout un mur de notre salle chaude tant elle a dessiné des arbres ! Léon s’est lancé dans différents projets et aura aussi besoin de ce matériel mais pour l’heure, il apprend à créer des cristaux avec plusieurs expériences que nous avons trouvées.

Arrivées au bassin thermal, l’ambiance qui y règne me met mal à l’aise, je ne souhaite pas y rester. Lucie accepte de marcher 1km4 de plus pour aller vers un autre bassin que nous ne connaissons pas, un bac en béton simplement “posé” sur la plage. C’est sans compter que nous venons de faire des courses et que le poids du sac à dos de voyage que j’ai emprunté me rompt les épaules.

Marcher dans le sable ne facilite pas les choses… Mais nous y arrivons. Ce bassin en béton rectangulaire est bordé par des vestiaires, séparés mais ouverts et des douches de plage. Lucie a un peu de difficultés avec l’endroit : c’est humide et poussiéreux sur le sol des vestiaires, certaines personnes se douchent rapidement, dos tournés au bassin mais dans leur plus simple appareil, l’odeur soufrée et l’accès difficile à la mer n’arrange rien. Pour pouvoir nous rafraîchir dans la mer qui est autour de 8 degrés, il n’y a pas vraiment d’accès aisé…. Le lieu est clairement moins “chic”, moins propret… mais beaucoup plus authentique ce qui n’est pas pour me déplaire. L’ambiance qui y règne est simple, brute. Divers milieux sociaux s’y côtoient, les gens qui sont là on leurs habitudes et cela se ressent. Dans le bassin je discute un peu avec deux dames de ce que nous faisons ici. Elles ne parlent pas anglais, moi pas bulgare. Nous nous comprenons tout de même, parfois grâce à des rudiments d’italien !  Nous finissons par partir et nous installons un petit moment sur le sable avant de repartir longuement à travers la ville… Décidément ce gros sac n’était pas une excellente idée !