Nous sommes dans les hauteurs. Les sommets sont enneigés. Nous naviguons entre les nues et les bois, l’air est humide mais il ne pleut pas. Les hameaux se découvrent pudiquement et nous offrent des points de vue pittoresques.
Nous restons quelques secondes à admirer le panneau en l’honneur de l’astronaute Sunite I. Williams, sans doute a-t-elle usé ses dents de lait dans le coin.
La descente débute, elle semble parfois un plongeon.
Nous nous arrêtons devant une ferme. On y vend des fruits. Quelques phrases échangées plus tard, nous repartons avec poires et pommes offertes.
Notre premier supermarché
Nous poursuivons notre descente et retrouvons une route que nous avons déjà prise, deux mois auparavant. Oh ! Notre premier supermarché Tuš, vous vous souvenez les enfants ? Oui, on y avait acheté les serpentins anti-moustique et une jouet pour Lucie… Mais on ne s’arrête pas ?
Notre pèlerinage nous mène jusqu’à la ferme d’Ana où nous avions dormi. Ni Ana ni Olga ne sont là, nous laissons un petit mot ; en slovène s’il-vous-plaît !
Puis nous poursuivons et dévions de l’itinéraire premier. C’est une impression puissante de retrouver des lieux connus. Des restes du nomadisme préhistorique ?
À portée de pédales
La route est très plaisante. Elle nous offre des paysages ruraux et cossus. Fermes et châteaux se côtoient harmonieusement au milieu des pâtures et des bois sur fond de montagnes. Nous filons, la route est facile. Nous avons écrit un message à Darja pour savoir si nous pouvions passer les voir demain. Nous serons chez eux ce soir en définitive.
Le plaisir de les revoir redouble nos forces, les enfants se réjouissent à l’idée de retrouver Dragan et Darja avec qui nous avions passé un si bon moment.
Notre plus grosse étape
Voilà, c’est notre plus grosse étape, mais nous y sommes : 55km. Nous sommes chez nos amis et nous trouvons un gros feu dans un poêle, une soupe bien chaude et même une bouteille de Beaujolais ! Incroyable, du Saint-Véran arrivé quelques mois plus tôt avec le cousin qui vit en France…
Nous nous faisons une fois de plus chouchouter et nous dormons dans un grand lit pendant que nos affaires sèchent sur le poêle de masse.