Trieste

Grosse ville

Écrit par Marc le .

Au matin, il y a de l’eau dans la tente. Pas beaucoup, mais suffisamment pour que ce soit inquiétant. Je n’ai pas peur du froid, je n’aime pas trop le vent, mais je crains vraiment la pluie. Nous ne sommes pas prêts pour la pluie. Si nous sommes mouillés, que nous n’avons pas d’endroit sec, la vie va devenir un enfer. Pour nous et encore plus pour les enfants. Nous devons vraiment ajuster le matériel, l’organisation, repenser tout cela…

C’est avec cette humeur que nous commençons la traversée de Trieste.

Ah les grosses villes, mais que c’est détestable ! J’ADORE LA BAGNOLE®, mais il y a des limites. En très peu de temps, nous sommes à bout. Nous avions envie de visiter Trieste, nous n’avons plus qu’une seule envie, la fuir au plus vite alors que nous n’en avons même pas atteint le centre.

Regarde la mer

Nous poursuivons donc la route vers Miramare. Le soleil est revenu et rend fort agréable le chemin qui nous mène au château de Maximilien de Habsbourg, Empereur du Mexique qui n’a manifestement pas fait l’unanimité. Un tour dans le parc du château nous permet de profiter des lieux et de nous rendre compte que non, nous ne pourrons pas y planter la tente car c’est le parc d’un château.

Nous rebroussons chemin pour nous installer en bord de mer sur un parc municipal à proximité du lieu de baignade de l’après-midi et d’un café que j’ai repéré pour y travailler demain. J’ai en effet une autre mission à réaliser cette semaine.

Café - ordi

Le lendemain, je file au café dès les affaire repliées. Je me mets au travail pendant qu’Estelle et les enfants profitent de la mer et du soleil. J’ai mon ordinateur, un casque dans les oreilles avec une musique qui me convient mieux que celle qui éructe dans les haut-parleurs du café, une connexion wifi, une prise de courant et un expresso lungo per favore, tout va bien. Je tire sur le temps, mais en début d’après-midi, nous devons trouver où dormir ce soir. Nous remontons donc sur les vélos et entamons la pente douce et régulière qui nous mène à un camping où nous resterons deux nuits malgré le prix dissuasif. Je dois vraiment pouvoir travailler sans avoir trop présente en tête l’organisation du quotidien. J’irai donc passer la journée du lendemain chez Gino, le troquet en face du camping !

Falaise

Le camping est perché sur une falaise et surplombe de haut la mer. Nous avons sacrément grimpé, mine de rien ! La descente vers la mer se fait par un petit chemin d’aventuriers qui plait fort aux enfants. La vue de la haut est magnifique et la roche calcaire dentelée ne laisse pas de marbre. Le camping est immense et plutôt vide. La piscine ne pourra pas occuper les enfants pendant que je travaille car il risque de pleuvoir et les gérants décident de ne pas l’ouvrir… les enfants sont offusqués et Estelle n’est pas en reste.