Allez, une fois de plus, il faut partir. Une fois de plus, c’est difficile pour les enfants tant ils sont chouchoutés par nos hôtes. Mais cela fait partie de l’apprentissage du voyage aussi. Apprendre que les plaisirs éprouvés lors de ces rencontres sont les fruits sucrés et juteux du voyage. Pas de fruit sans l’arbre qui les produit.
Tout est prêt. Nous partons. Ah, non. J’ai un rayon de cassé. Stop. Ah, non, j’ai trois rayons de cassés ! Je me disais bien que j’avais un truc bizarre hier et que je devais regarder et que je n’ai pas regardé, zut. Démontage de roue, Lojze m’emmène en voiture chez le réparateur de vélo qui répare la roue tout de suite. Un rab de discussions pour nous et de piscine pour les enfants !
Le soleil donne
Alors certes, la roue est réparée, mais partir à midi pour une étape de côte un peu sérieuse sous un soleil de plomb, ce n’est pas optimal. Nous nous arrêtons très vite. Repas, rivière, tout ça.
La reprise à 16H30 est difficile. Pas de jus. Et il nous reste 8km avant le col. Ça va être compliqué. Cris, désespoir, pleurs, lamentations, malédictions, tout y passe et pourtant, nous trouvons le chemin pour grimper tous ensemble. On est une famille ou on n’est pas une famille ? On est là pour s’entraider ou pas ? Hein ? Du coup, nous sommes fiers d’être arrivés en haut.
Jana nous a parlé de l’auberge qui est au col. Cuisine locale et bon marché. Nous nous y arrêtons et décidons d’y dîner. Arrivés assez tard, nous en repartirons encore plus tard. Jana nous a également parlé d’un endroit où nous pourrions sans doute planter notre tente.
La nuit, on ne voit plus les chats
Je ne suis pas fan de ce moment, chercher un spot pour la tente, de nuit. Avec mes enfants qui sont fatigués et excités… Nous posons la tente juste devant une maison qui est fermée en espérant que le propriétaire ne va pas débarquer.
Le ciel est magnifique. C’est la nuit des étoiles filantes. Nous montons la tente et dormons à la belle pour profiter du calme et de la nuit noire en haut de la montagne. Magique.