Ce matin, c’est reparti pour de la grosse descente. Ça n’en finit plus de descendre, c’est impressionnant. La route se partage entre piste très agréable et route nationale pas agréable du tout. Mais on avance.
Il fait chaud. Il fait lourd. Quand nous montions vers Ponte di Legno, il y avait des descentes entre toutes les montées, maintenant qu’on descend, il y a des montées entre toutes les descentes. On a beau descendre, on remonte un peu et puis on redescend. Mine de rien, c’est fatigant.
Vers midi, nous arrivons à un point de jonction des rivières. Notre vallée rejoint celle de l’Adige. Le paysage est saisissant. Nous arrivons dans la culture de la vigne. Elle n’est pas comme chez nous dans le beaujolais cette vigne, elle est palissée en hauteur comme des auvents, ce qui permet de ramasser les grapes à l’abris du soleil.
Les gros nuages noirs qui s’éparpillent autour de nous nous incitent à se mettre à l’abris pour manger. Nous décidons même de nous réfugier dans un café pour échapper (de justesse) à l’énorme orage qui déferle sur le village où nous nous trouvons. Nous patientons, bien contents de ne pas être sous ces trombes d’eau.
Tour de France d’Italie
Un habitué du café allume la télévision, c’est le Tour de France, mais c’est en Italie (je n’ai pas bien compris). Et pile au moment où il allume, les coureurs sont à Barolo. Mais ! On y était il y a deux semaines ! Eux étaient là où nous sommes hier. Deux approches différentes du vélo.
Nous profitons d’une éclaircie pour repartir et atteignons Lavis, juste avant Trento. Nous posons la tente pas loin d’un héliport, mais surtout à côté de superbes panneaux qui décrivent les oiseaux du coin. Ils sont réalisés en découpe sur métal, un travail remarquable et qui me plait beaucoup.
Je discute avec un couple de passants. Francesca parle français et ça lui fait manifestement très plaisir de pratiquer un peu. Elle reviendra le lendemain matin pour nous apporter quelques brioches pour le petit déjeuner.