Alessandria

Voiles sur le Tanaro

Écrit par Marc le .

En partant de chez Laura et Alessandro, nous prenons la directions d’Alessandria. Nous coupons l’étape en deux. Cela nous permet de rencontrer un “collègue” informaticien dont nous oublierons de demander le prénom mais qui nous offrira de l’eau et l’accès à son pré pour la nuit, ainsi qu’un petit paquet de biscuits “per i bimbi”. Nous rencontrerons également Bepe dans un village où nous faisons une petite pause. Il nous parle de sa vie faite de voyages et de rencontres et de sa passion pour l’histoire.

Alessandria est prometteuse, il y a plein de musées et les enfants ont très envie d’en visiter. Nous nous dirigeons donc vers l’office de tourisme… que nous ne trouvons pas. Estelle demande aux carabinieri qui l’emmène devant une porte close. Nous nous débrouillons donc pour trouver la cathédrale… qui est fermée. Puis le musée de la bicicletta, fermé également en semaine. Nous savons déjà que le musée de la bataille de Marengo n’est ouvert que le weekend, nous nous réservons donc la déception de ne pas pouvoir le visiter pour demain !

Nous nous consolons avec un goûter en face de la très belle synagogue (fermée) avant d’aller chercher un endroit pour poser la tente. Que nous montons sous les premières gouttes de pluie en vitesse. Mais la pluie sera de courte durée, contrairement à la marche qu’il me faudra effectuer pour trouver de l’eau !
Nous sommes pourtant à côté de la rivière, mais il n’y a pas d’accès à l’eau. C’est une grosse différence que nous voyons par rapport à la France, le Tanaro et son affluent sont bordés de cultures qu’une bande “sauvage” sépare de l’eau qu’aucun chemin d’accès ne vient couper.

À l’œil

Voilà presque deux jours que Léon s’est pris un coup dans l’œil et il ne voit toujours pas mieux. Nous décidons d’aller voir si les hôpitaux d’Alessandria sont ouverts et de tester nos cartes de sécu européennes. Urgences pédiatriques puis urgences ophtalmologiques, nous passerons une bonne matinée qui nous rassurera sur l’état physiologique de l’œil de Léon qui a bon fond.

Et nous voilà repartis, en file indienne, comme des veaux en direction de Marengo. Nous sommes la veille des 224 ans de la fameuse bataille napoléonienne et une petite halte historique accompagnée d’un discours paternel rapide s’impose, même si aujourd’hui, Marengo, c’est surtout une 2x2 voies et des rond-points.
Ah oui, il y a quand même cette parfumerie qui se trouve juste en face d’un élevage de porcs, donnant à ce passage une très amusante note fruitée.