Ce matin, nous décidons d’essayer le petit dej dans un café. Nous sommes dans un village et profitons de l’ambiance du troquet. Nous nous régalons.
Ce matin nous devrions atteindre Alba qui n’est pas très loin. Il fait déjà chaud.
Nous aurions dû en tout cas. Car la roue d’Estelle crève à nouveau. Toujours pour la même raison qui n’est pas réparée… Nous nous arrêtons devant la boulangerie en dessous de Roddi et les adorables boulangers font de leur mieux pour nous aider. Le lundi, les petits commerces sont fermés, il faudra donc aller au Décathlon qui est… à peu près là d’où on vient. Argh. La route n’était pas spécialement sympa, départementales passantes et abords d’autoroute.
Nous nous posons sur une aire de pique-nique ombragée et j’emmène la roue d’Estelle chez Décath dans la zone commerciale à 10km de là. La gentillesse et l’anglais approximatif du vendeur ne suffiront pas à réparer la roue. Il n’a pas la pièce. J’irai demain en ville. Mais je ne reviens pas bredouille, j’ai trouvé par terre sur la route un tendeur qui permettra à Estelle de changer celui qui la fait tant râler lorsqu’elle charge son vélo !
Je répare la fuite, mets un bout de scotch sur le fond de jante et nous repartons. Juste avant d’enfourcher nos vélos Lucie perds sa première dent de lait. Elle était attendue celle-ci !
Alba
Nous arrivons à Alba et posons les vélos en plein cœur de la vieille ville, à côté de la police municipale, pour déambuler tranquillement. Nous nous régalons des devantures des bâtiments, des petites cours, des enduits colorés et de l’architecture renaissance. La cathédrale est magnifique et les stalles tout en marqueterie sont splendides.
Nous trouverons une belle prairie à côté de la rivière et du golf pour poser la tente. Une petite buvette est là ainsi que quelques jeux pour les enfants.
Carte en commun
J’en profite pour ajouter tout ça à l’appli de guidage que j’utilise majoritairement : Organic Maps. Cette appli open source et sans pisteurs utilise les données Open Street Map (OSM). OSM, c’est le wikipedia de la cartographie. Un vrai commun numérique. Chacun est invité à contribuer et les données sont ainsi partagées pour tous.
Dans Organic maps, la contribution est très simple, il suffit de positionner un pointeur sur l’endroit désiré et d’indiquer ce qui s’y trouve dans une liste de choix proposée à l’utilisateur. J’adore faire ça, j’aide les commerçants que nous croisons (la boulangère de tout à l’heure par exemple), et les prochains utilisateurs des données carto. Qui sait, les prochains parents qui passeront par là seront peut-être ravis de se poser dans l’un des nombreux parcs pour enfants que j’ai ajoutés !
Les données peuvent être utilisées par tous à la simple condition qu’on indique qu’on les utilise. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde (Waze par exemple oublie de le stipuler). Je vous conseille fortement la lecture de cet article de Ploum sur le sujet, vous apprendrez certainement plein de trucs sur le fonctionnement du GPS.