Nous levons le camp sous la pluie avant le petit-déjeuner, n’ayant pas pu nous ravitailler la veille.
C’est tout un art le ravitaillement, il faut prévoir assez pour être en autonomie, mais pas trop pour ne pas se charger à outrance, anticiper les jours de fermeture des magasins, voir si on peut trouver des marchers (spoiler, on n’arrive quasi jamais le bon jour), chercher des magasins bio, mais il n’y en a pas là où on passe, arriver dans des grandes surfaces et renoncer parce que quand même, c’est étourdissant tous ces produits agro-industriels, y retourner, parce qu’il faut bien manger, trouver un magasin bio, mais en fait c’est aussi de l’agro-business cette enseigne, ressortir dégoûté, passer dans la petite épicerie et acheter les mêmes produits, mais beaucoup plus chers, mais au moins, c’est moins l’usine à consommer, trouver enfin une petite échoppe qui nous plait et se réjouir sincèrement…
Toujours est-il que nous changeons drastiquement notre façon de manger et ce n’est pas un point facile. Mais nous savions que ce serait un passage obligé, nous le vivions déjà en vacances lorsque nous partions à vélo. Il y a certaines habitudes que nous préférerions ne pas changer, mais notre choix de partir change toutes nos habitudes.
Arles, pas Arles
Arrivés à Arles, nous profitons surtout de la pluie. Petit-dej sous la pluie, ravitaillement sous la pluie, pas visite sous la pluie, nous traçons (sous la pluie), nous profiterons un autre jour de cette belle ville que nous voulions montrer aux enfants.
Direction les Saintes-Maries.