Vu que nous avons fait une toute petite étape hier, on en a une plus grande aujourd’hui si on veut arriver à Avignon.
Avec en prime la difficulté que plus la journée avance, plus le vent est fort. Nous réussissons à partir pas trop tard et serpentons dans la très belle campagne qui nous mène à Avignon. L’itinéraire a été choisi avec soin en suivant les conseils donnés par nos hôtes. Les hirondelles rustiques nous doublent à toute allure en rasant le sol au dessus des prés en herbe.
Ça grimpe un peu, ça grogne un peu, mais le moral tient bon et nous avançons bon train.
L’approche des grandes villes est une horreur. Nous le savons, mais le ressentons chaque fois un peu plus depuis notre départ. Les zones commerciales s’enchaînent entre les routes à grande vitesse. Ça pue, c’est moche, c’est bruyant et c’est dangereux pour notre petite famille à pédales. Le royaume de la bagnole qu’on n’adore pas complètement. Les automobilistes sont stressés, pressés, nous frôlent, klaxonnent. Nous avons hâte d’arriver.
Sur le pont
Les parents de Mylène, rencontrée il y a quelques jours, ont accepté bien volontiers de nous prêter le studio qu’ils louent habituellement ! Ils ne sont pas là et nous indiquent comment y accéder avec l’aide du voisin. Quelle chance, nous avons un appartement juste à côté du pont qui relie Villeneuve à Avignon et pouvons y rester plusieurs nuits.
Nous traversons donc le pont et rentrons à Avignon pour un petit tour et pour manger une glace que les enfants ont bien méritée ! Nous grimpons au jardin des Doms qui domine la ville et nous y sentons plus à l’aise que dans les rues commerçantes pleines de touristes. A l’extrémité du parc, une statue à l’effigie de Jean Althen Hovhannès Althounian, nous fait face. Agronome arménien, il a, au 18 ème siècle, développé la culture de la Garance, grande tinctoriale, dans le midi de la France.
Nous profitons également de la rue des teinturiers et ses grandes roues à aubes.
La visite du Palais des Papes sera pour demain.