En ce moment, c’est à peu près tous les jours noël. Notre factrice va finir par avoir une grande barbe blanche si ça continue !
Tempus fugit vachement vite
Nous qui achetons plutôt très peu de choses habituellement, et en général de la seconde main, nous passons notre temps sur les sites pour acheter du matériel de compétition. C’est surtout Estelle qui s’y colle et cela demande un temps très important. Nous avons l’impression de revenir avant la naissance de nos enfants : “ok, il nous faut une poussette, mais il faut qu’elle soit robuste et qu’elle puisse aller sur les chemins, et en même temps qu’elle puisse tenir dans la voiture et qu’elle protège correctement le bébé, et puis que la position soit ergonomique et qu’elle ne soit pas trop chère et que…”
Eh bien pour le matos vélo, c’est la même. On passe des heures à scruter les sites, comparer, s’assurer, etc. Les magasins autour de chez nous n’ont vraiment pas tout le matériel qu’il nous faut, forcément, notre projet étant un peu inhabituel… Aussi c’est e-commerce pour la famille Loyat. Idem, nous préférons les commerces de proximité habituellement.
Un pognon de dingue
Nous nous équipons pour un grand voyage sans date de retour. Il nous faut donc du matériel très robuste et léger. Difficile de trouver ce qu’il nous faut en seconde main, d’autant que nous nous y prenons assez tard en définitive. Il nous faut en plus du 4 saisons. Et pour agrémenter le tout, nos enfants nous accompagnent et, mine de rien, ça nécessite une “assurance” supplémentaire.
Tout cela coûte TRÈS cher et nous puisons allègrement dans les économies que nous avons réalisées depuis un an et demie pour préparer ce voyage !
J’ai tendance à considérer que les revenus des informaticiens sont démesurés face au service rendu, en comparaison des salaires des infirmiers ou des agricultrices par exemple. Quelque part, le fait même de pouvoir acheter tout ce matériel et de pouvoir voyager ainsi révèle que nous sommes très riches. Notre voyage me fait, sur cet aspect, penser au Grand Tour des aristocrates européens des XVIè-XVIIIè siècles.
Cette comparaison s’applique également au but de notre voyage : rencontrer des personnes qui nous ressemblent pour échanger et grandir.
La comparaison s’arrête là
Mais la comparaison s’arrête là vu que nous ne sommes pas rentiers et que nous risquons plutôt de rencontrer des personnes qui sont taxée d’écoterrorisme plutôt que de haute société… Notre voyage a également pour vocation à ralentir notre mode de vie. Se recentrer sur l’essentiel. Moins d’artificiel, plus d’intelligences.